genderbender
#0

Bonjour à toutes et à tous,

 

    Je vais vous faire encore une confidence et j’imagine que si sous êtes un minimum honnête vis-à-vis de vous même et pour certain(e)s doté(e)s d’une mémoire suffisamment fidèle, vous vous reconnaîtrez en partie dans ce que je vais écrire.

 

    Quand j’ai commencé à vouloir interagir avec des membres de la communauté BDSM, je m’attendais à croiser des gens sortis d’un film d’horreur (ou d’un hopital psychiatrique) qui baisent comme des lapins dans des clubs underground, sur fond de musique glauque, de coups de fouets, de hurlements et de rires déments… sur ce site, j’ai plutôt cru percevoir des reines courtisées par des dieux, capables de susciter l’extase en un regard, le tout baignant dans une lumière surnaturelle, et l’odeur d’une perversité exquise parfaitement hors de portée du commun des mortels…

    Bien sûr, tout ceci est faux, la réalité est sûrement un mélange de tout ça, je n’en sais rien à vrai dire, car je n’ai pas encore touché ce monde du doigt. Si je comprends bien, des personnes se rencontrent, se disent des choses, se font confiance, puis se livre à diverses pratiques intimes qui ont en commun de se situer en dehors de la norme généralement admise.

 

    Étape 1 : faire des rencontre, faire naître une relation. D’où ma question peut-être idiote : c’est quoi une relation BDSM ? Un couple « normal » au quotidien qui "joue un rôle" dans l’intimité ? Un couple avec une forme particulière de rapport d’autorité l’un envers l’autre à la ville comme dans le lit ? Ou encore un(e) partenaire avec qui on joue de temps en temps, que l’on soit célibataire ou en couple « vanille » ? Mais dans ce dernier cas de figure, comment rester honnête et respectueux vis à vis du partenaire « vanille » régulièrement délaissé ?

 

    Quels sont vos expériences de « relations BDSM » ?

4 personnes aiment ça.
Kinky-Kath
#1
Je pense que le BDSM peut être chacune de ses propositions mais pour ma part je fais parti du troisième groupe.
Je m'offre à mon Maitre de façon régulière et planifiée. Tout est très codifié et négocié...
Pour ce qui est de mon conjoint tout est en accord avec lui. Il ne participe à aucune de mes séances mais je lui raconte et réponds volontier à ses questions. Notre rapport à la sexualité est quelque chose de décomplexé et de dissocié de l'amour. Pour beaucoup cette conception est difficile à comprendre. Ce qui a été mon cas très longtemps, mais aujourd'hui le se est pour nous une activité comme une autre, enfin presque.
Pour finir de répondre mes séances BDSM sont pour moi une bulle de lacher-prise sans aucun connotation sentimentale. Mon maitre n'est clairement pas mon amant (Je n'ai pas le souvenir d'avoir échangé avec lui un baiser digne de ce nom) même s'il me fait jouir et se sert de moi pour se vider (selon son expression).
J'espère que cette réponse pourra vous apporter quelque chose.
7 personnes aiment ça.
genderbender
#2
J'espère que cette réponse pourra vous apporter quelque chose.
 
merci pour votre retour d'expérience, c'est toujours enrichissant. j'ai juste un peu de mal à imaginer comment on peut à ce point se laisser aller auprès d'une personne que l'on ne cotoie qu'à l'occasion, mais finalement ça a peut-être un aspect fonctionnel : on sait pourquoi on se voit ! par contre, je ne pense pas être capable de dissocier à ce point le sexuel du sentimental...
Soyez la première personne à aimer.
genderbender
#3
Quant à la question de la sincérité avec le partenaire vanille, je pense que la vérité n'est pas toujours bonne à dire. 
merci Victoire pour ton témoignage !
chaque partenaire à ses zones d'ombre, son jardin secret, je conçois ça parfaitement. Mais là, c'est un sacré truc que tu cherches à lui cacher, d'ailleurs, je ne sais pas si c'est vraiment possible de cacher ça avec succès en fait... après, je te rejoins sur l'idée de la relation BDSM, une connexion forte qui se doit d'aller au-delà du simple aspect sexuel : mais justement, comment faire pour laisser évoluer en pointillé ce type de relation (et encore plus si tu cherches à cacher ça à ton partenaire vanille) ?
Soyez la première personne à aimer.
Silla
#4
Il y a de multiples réponses possibles à votre question. Pour ma part, nous sommes en "couple D/s" (il m'a fallu longtemps pour accepter le mot couple). Il est mon maître, en tout temps, c'est ainsi qu'est structurée notre relation. Une hiérarchie établie. Pas un jeu de rôle. Chacun une place définie. Je me suis donnée à lui, mais il dit régulièrement qu'il est également à moi, d'une autre manière 😉
2 personnes aiment ça.
genderbender
#5
Il y a de multiples réponses possibles à votre question  
 
merci pour votre témoignage ! je me doute bien qu'il y a beaucoup de façon de vivre ce type de relation, d'où la question (même si je sais, j'anticipe ce qu'on pourrait me dire, que je ne peux pas savoir à l'avance ce qui me conviendra avant d'avoir essayé...)
Soyez la première personne à aimer.
Victoire
#6
Pour ma part, je considère cela comme une expérience qui va au-delà du simple jeu de rôle. C’est une relation qui, au fond, est aussi bien sexuelle qu’intellectuelle mais aussi sentimentale. C’est une relation unique, qui nous appartient. C’est cette liberté, cette exclusivité, qui fait sa beauté. Enfin c'est l'idée que je m'en fait. 
Quant à la question de la sincérité avec le partenaire vanille, je pense que la vérité n'est pas toujours bonne à dire. Mon mari est vanille, et je respecte cela ( et puis de toute facon je n'ai pas le choix) . Je n’ai nul désir de le changer, cependant, ma quête personnelle m’amène à rechercher des expériences avec d’autres hommes, en dehors de notre couple. C’est une facette de ma sexualité qui ne concerne que moi. Je ne le delaisse pas pour autant. 
8 personnes aiment ça.
Atypik
#7
Comme il a déjà été dit, chaque expérience sera unique. C'est sans doute une lapalissade mais il n'est pas inutile de le rappeler.
Avec ma soumise, qui est aussi mon amoureuse, nous formons un couple D/s. Il y a transfert d'autorité ET de responsabilités. Ce qui n'empêche pas d'être soi même, de discuter, de rire, de s'engueuler aussi parfois. Encore une fois c'est aussi mon amoureuse. Mais la place de chacun est claire et c'est a moi, le Dom, de veiller à ce qu'il en soit ainsi.
Pour la rencontre, je pense sincèrement qu'elle se fait comme se fait n'importe quelle rencontre. Feeling, alchimie, courant qui passe, appelé cela comme vous voulez.  Il me semble, et cela n'engage vraiment que moi, qu'une femme n'obtenant pas ce qu'elle désire dans son couple vanille, sans remettre en cause les sentiments qu'elle éprouve pour son conjoint, a plus de "légitimité" a entretenir une relation BDSM a côté. Pour un homme en couple, je trouve toujours qu'il y a quelque chose de suspect. Ce qui me fait dire ça c'est que souvent les compagnons des femmes sont au courant alors que les hommes font plus souvent ça "dans le dos" de leur compagne vanille. Ce n'est pas une vérité absolue évidemment, mais assez répandue j'ai cru voir. Et "dans le dos" me gène toujours.
Dernière modification le 08/02/2025 17:34:34 par Atypik.
3 personnes aiment ça.
Gappap
#8
[quote=178454] Pour ma part, je considère cela comme une expérience qui va au-delà du simple jeu de rôle. C’est une relation qui, au fond, est aussi bien sexuelle qu’intellectuelle mais aussi sentimentale. C’est une relation unique, qui nous appartient. C’est cette liberté, cette exclusivité, qui fait sa beauté. Enfin c'est l'idée que je m'en fait.
 
Magnifique résumé. Pas mieux à dire si ce n'est qu'oblier un pan (sexuel, sentimanetal ou intellectuel)  c'est raté un morceau de l'histoire à mon sens
2 personnes aiment ça.
Azhara
#9
Ça peut être tout ce que vous citez et plein d'autres choses aussi. Certains Dominants ont plusieurs soumises, certaines Dominas plusieurs soumis.
Ca peut être une relation Maitre/esclave, ça peut être seulement des partenaires de jeux, ça peut être juste une relation D/s, ça peut être juste une relation SM, ça peut être un mélange des deux. 
Ça peut être visible de l'extérieur par les gens initiés (un fin collier tour du cou autour d'un cou (sans que ce soit certain que ce soit ça hein) ; une bague d'O autour du doigt ( même parenthèse que précédemment),...) ou ça peut être totalement invisible de l'extérieur. 
Ça peut être mêlé de sentiments, ça peut être sans sentiments. 
Ça peut être uniquement dans le cadre de la chambre à coucher, ça peut s'étendre bien au-delà.
Ça peut être avec des rituels ou sans... protocolaire ou spontanée... 
Ça peut être un jeu, une passion (oui parfois jai cette impression !) un art de vivre, une philosophie ou juste une sexualité ou un peu de tout ou encore rien de tout ça, c'est juste une facette de soi...et on se débrouille pour gérer comme on peut !  
Et j'oublie certainement un milliard de trucs :)
Dernière modification le 08/02/2025 19:20:54 par Azhara.
9 personnes aiment ça.
genderbender
#10
Comme il a déjà été dit, chaque expérience sera unique. C'est sans doute une lapalissade mais il n'est pas inutile de le rappeler. Avec ma soumise, qui est aussi mon amoureuse, nous formons un couple D/s. Il y a transfert d'autorité ET de responsabilités. Ce qui n'empêche pas d'être soi même, de discuter, de rire, de s'engueuler aussi parfois. Encore une fois c'est aussi mon amoureuse. Mais la place de chacun est claire et c'est a moi, le Dom, de veiller à ce qu'il en soit ainsi. Pour la rencontre, je pense sincèrement qu'elle se fait comme se fait n'importe quelle rencontre. Feeling, alchimie, courant qui passe, appelé cela comme vous voulez.  Il me semble, et cela n'engage vraiment que moi, qu'une femme n'obtenant pas ce qu'elle désire dans son couple vanille, sans remettre en cause les sentiments qu'elle éprouve pour son conjoint, a plus de "légitimité" a entretenir une relation BDSM a côté. Pour un homme en couple, je trouve toujours qu'il y a quelque chose de suspect. Ce qui me fait dire ça c'est que souvent les compagnons des femmes sont au courant alors que les hommes font plus souvent ça "dans le dos" de leur compagne vanille. Ce n'est pas une vérité absolue évidemment, mais assez répandue j'ai cru voir. Et "dans le dos" me gène toujours.
 
merci pour votre réponse en deux points (votre expérience personnelle et votre avis sur la relation BDSM hors couple). Je suis personnellement aussi gêné que vous par tout ce qui se fait en secret ET au détriment du (de la) partenaire, puisqu'une infidélité non assumée par les deux parties d'un couple est bien un sérieux coup porté à la confiance que l'on peut et doit s'accorder mutuellement (j'enfonce un peu plus la porte ouverte). Mais parfois, dans la vraie vie, un couple n'a pas la robustesse pour accueillir ce genre d'évolution cataclysmique, et on peut manquer de courage pour accepter de se lancer dans une séparation (inevitable à terme), et la "tromperie" (BDSM ou pas) peut sembler la meilleure option, ou une nécessité que la morale et le respect de l'autre a du mal à combattre... juste histoire de diluer un peu le jugement facile porté sur les hommes infidèles (et les hommes tout court) : "tous des porcs"...  pas tous et pas que... car quand un couple va mal, c'est quand même une responsabilité partagée (je vais me faire un certain nombre d'ennemis... et surtout d'ennemies !)
1 personne aime(nt) ça.
genderbender
#11
Ça peut être tout ce que vous citez et plein d'autres choses aussi. Certains Dominants ont plusieurs soumises, certaines Dominas plusieurs soumis. Ca peut être une relation Maitre/esclave, ça peut être seulement des partenaires de jeux, ça peut être juste une relation D/s, ça peut être juste une relation SM, ça peut être un mélange des deux.  Ça peut être visible de l'extérieur par les gens initiés (un fin collier tour du cou autour d'un cou (sans que ce soit certain que ce soit ça hein) ; une bague d'O autour du doigt ( même parenthèse que précédemment),...) ou ça peut être totalement invisible de l'extérieur.  Ça peut être mêlé de sentiments, ça peut être sans sentiments.  Ça peut être uniquement dans le cadre de la chambre à coucher, ça peut s'étendre bien au-delà. Ça peut être avec des rituels ou sans... protocolaire ou spontanée...  Ça peut être un jeu, une passion (oui parfois jai cette impression !) un art de vivre, une philosophie ou juste une sexualité ou un peu de tout ou encore rien de tout ça, c'est juste une facette de soi...et on se débrouille pour gérer comme on peut !   Et j'oublie certainement un milliard de trucs :)
 
merci pour cet inventaire des possibles ! J'imagine que vous avez dû expérimenter un peu de tout ça pour en parler ainsi. Mais en ce qui VOUS concerne, c'est quoi le mieux, ce qui  vous apporte le meilleur épanouissement ? Vous avez évidemment aussi le droit de ne pas répondre !
1 personne aime(nt) ça.
Bianca
#12
Dans mon expérience la dynamique D/s est intégrée à la vie de couple . Certains appellent ça "vanille épicée" du fait que le BDSM colore notre intimité et un peu plus,mais sans aucun désir d'aller vers un fonctionnement en 24/7 . Nous ne rencontrons aucune difficulté à passer d'un mode à l'autre, il n'y a pas de concurrence ni d'antinomie entre l'amour et le BDSM . C'est cette conjonction du cérébral, du sexuel et de l'amoureux  qui rend les choses interessantes et épanouissantes.
Je ne serais pas capable de distinguer couple vanille et duo D/s et de mener les 2 relations en parallèle, de la meme façon que je ne me lierai jamais à quelqu'un qui est engagé ailleurs d'une façon ou d'une autre .
 
3 personnes aiment ça.
Azhara
#13
J'avais volontairement botté en touche car je trouve ça super dur à décrire notre fonctionnement, conception... (et non je n'ai pas tout testé loin de là, et je n'en ai pas l'envie pour certaines configurations d'ailleurs.)
Notre relation est
- exclusive, même si dès nos débuts je lui avais confié que j'accepterais qu'il ait une autre soumise à condition qu'il n'en fasse pas ma sœur de soumission ( je n'aurais pas voulu la voir, ni savoir ce qu'il faisait avec elle... ...) J'avais posé cette limite car je sais que c'est souvent un kink des hommes Dominants. Pas le sien et tant mieux. 
- discrète d'un point de vue bdsm pour les initiés comme pour les dits "vanille". Elle est totalement invisible dans la rue par exemple quand on se balade. On ne fréquente ni les munchs ni la communauté en tant que telle dans la réalité. (Pas en groupe quoi) 
- régie par un rapport d'autorité absolument pas dictatorial ni protocolaire dans beaucoup de pans de notre vie. Je veux dire par là qu'il n'y a pas de " "oui Monsieur" ni de "oui Maître" par exemple,  mais pour autant je me réfère systématiquement à son avis, ses conseils pour... quasi tout en fait ! (Beaucoup plus que ce que j'aurais demandé, confié à un homme dit vanille)
- basée sur une communication et une honnêteté poussée. Pas de mensonges sur soi-même et à "l'autre". Si j'ai encore du mal avec certaines démonstrations affectives par exemple il sait pour quelles raisons et m'invite peu à peu à faire tomber les barrières sans que ça me soit imposé brutalement, sans vouloir me changer à tout prix... 
- pleine de contradictions avec une réelle volonté de le servir pour ses désirs et envies (donc arriver à être plus démonstrative par exemple) et en même temps je suis dans l'incapacité de " m'oublier " totalement pour Lui (et il ne le souhaite pas non plus...) J'ai une abnégation malheureusement limitée. 
On s'appartient mais nous avons besoin de nos indépendances respectives, nous ne pourrions pas vivre ensemble pour plein de raisons... 
- spontanée, dans le sens où on anticipe très rarement nos séances BDSM, il n y a rien de pire pour nous que les divers scenari détaillés car ça ne nous correspond pas. Mais évidemment on échange beaucoup sur ce qu'il aime ou aimerait pour la prochaine fois où ce qu'il souhaite parfois juste 2 minutes avant. (Ce qui donne souvent lieu à ce qu'on appelle avec humour : des séances legging basket par exemple, ce qui n'exclut pas que parfois au contraire je vais me "casser la tête" à me préparer hein, car la préparation fait aussi partie d'un conditionnement psychologique même si nous n'en avons pas forcément besoin tout le temps...)
- SM, mais sans sadomasochisme cérébral. C'est une limite archi-fixe. 
Enfin j'ai pour habitude de dire que notre bdsm n'est ni un jeu, ni une passion, ni un art de vivre mais qu'il est./ Et c'est largement suffisant pour nous. 
 
15 personnes aiment ça.
Bonjour,
Pour mon Maître et moi c'est une relation humaine avec une posture pour chacun. Un transfert de pouvoir temporaire et du lâcher-prise accordé dans les moments qui le nécessitent.
J'ai une vie très différente de celle de mon Maître, mère solo, avec des blessures et des traumatismes liés à mon passé, un travail où je ne peux pas choisir mes congés et des contraintes liées à ma famille (parents âgés, enfants et chienne vieillissante qui ne supporte pas l'abandon).
Nous inventons notre relation ensemble, petit à petit. Elle nous ressemble. Nous ne cherchons pas à nous inspirer de ce que vivent les autres.
Dernière modification le 09/02/2025 14:01:11 par StellaMaris de Ngu59fr.
6 personnes aiment ça.
Hochomoto
#15
Bonjour, 
Pour ma part j'ai commencé par une relation gynarchique sentimentale où mon partenaire été mon parfait petit chien au quotidien en public comme en privé. Il été discret mais assumé ses penchants aux grands jour en faisant des petites allusions parfois. C'était un bel homme très serviable qui n'avait rien d'un paillasson passif, il avait plein d'intérêts et hobby, mais je passais avant tout (ce qui donne encore plus de valeur à ses abandons pour moi). 
Ça n'était donc pas un jeu de rôle, même si ça n'avait rien d'extrême non plus. Si je voulais quelque chose, je pouvais demander directement à n'importe quel instant et il le réalisait, dans la limite du possible.
Depuis, j'ai des soumis domestiques hebdomadaires pour des services réguliers avec qui j'essaie d'instaurer une routine lorsque leurs services me satisfont. 
J'ai aussi rencontré un soumis très actif, qui me correspond si bien sur les pratiques que je pense de nouveau à la relation gynarchique. Seulement il m'a admis qu'il le ressentait comme un jeu de rôle. Il est par ailleurs de nature très conciliante et serviable en dehors du BDSM. 
La limite est flou je dirai.
 
1 personne aime(nt) ça.
Chélicère
#16
Une relation humaine avec une sexualité (au sens large) de type SM où on explore la douleur et une certaine forme de dépassement, non pas des limites - qu'on ne fixe pas - mais de soi, ce qui est valable pour tous les 2 ; une relation toujours spontanée, dans l'intensité émotionnelle, avec une totale liberté dans les actions et interactions, et sans protocole (ni rien qui ressemble à un truc cadré). Pour autant, c'est lui le patron : c'est simple et fluide.
Une relation humaine précieuse qui se développe sur de très nombreux plans, au delà de la sexualité qui nous a initalement réunis.
4 personnes aiment ça.
Onemoon
#17
Une relation d'intensité très certainement de celle qui se prolonge ensuite dans l'absence, comme une addiction du corps, une chimie des flux plus qu'une savante et élaborée alchimie et puis cette petite voix qui nous succube une présence au quotidien.
Une cerebralité assurément qui n'a besoin de code ou de mot convenu, une sémantique propre qui se développe entre contradiction d'être en appartenance et un désir d'être libre en dehors de sa relation vanille.
Une perversité qui cultive une sensualité débridée, faisant fi de jouissance facilement obtenue pour celle arrachée à la honte et l'impudique.
une élégance qui d'un vulgaire d'apparence magnifie les postures, l'attitude, le don et l'abandon, le port de tenue dédiée sur un corps entravé.
Et puis sûrement dès mots pas assez dits, pas assez partagés ou assumes, sur un fil du rasoir ou l'on verbalise plus souvent les moins que les plus, l'éphémère de moments rares,
Enfin une confiance, une sécurité, une fenêtre dans un quotidien aride qui comblent l'absence d'une plume et de traits d'ébats. 
 
1 personne aime(nt) ça.
genderbender
#18
j'ai pour habitude de dire que notre bdsm n'est ni un jeu, ni une passion, ni un art de vivre mais qu'il est./ Et c'est largement suffisant pour nous.   
merci pour cette réponse personnelle fort bien rédigée. je dois dire que je suis heureux de lire qu'un épanouissement hors de cadres rigides est possible. 
1 personne aime(nt) ça.
genderbender
#19
Dans mon expérience la dynamique D/s est intégrée à la vie de couple . Certains appellent ça "vanille épicée" du fait que le BDSM colore notre intimité et un peu plus,mais sans aucun désir d'aller vers un fonctionnement en 24/7 . Nous ne rencontrons aucune difficulté à passer d'un mode à l'autre, il n'y a pas de concurrence ni d'antinomie entre l'amour et le BDSM . C'est cette conjonction du cérébral, du sexuel et de l'amoureux  qui rend les choses interessantes et épanouissantes. Je ne serais pas capable de distinguer couple vanille et duo D/s et de mener les 2 relations en parallèle, de la meme façon que je ne me lierai jamais à quelqu'un qui est engagé ailleurs d'une façon ou d'une autre .  
 
merci pour ce témoignage. Je me souviens qu'à mes tout débuts ici, j'avais discuté avec une personne qui me disait de façon dogmatique que ce dont vous parlez, si je comprends bien, n'était pas du BDSM. pourtant, vous le ressentez comme tel, et êtes heureuse ainsi. Donc merci de me confirmer que les dogmes, c'est bon pour les abrutis !
1 personne aime(nt) ça.
genderbender
#20
Nous inventons notre relation ensemble, petit à petit. Elle nous ressemble. Nous ne cherchons pas à nous inspirer de ce que vivent les autres.
 
merci pour ce témoignage. par contre, je me sens un peu visé par la dernière ligne... mais j'imagine que vous cherchez plus à me faire comprendre combien votre liberté guide votre relation qu'à me traiter d'abruti (sinon vous n'auriez pas perdu votre temps à me répondre) 😁
Soyez la première personne à aimer.
genderbender
#21
Bonjour,  Pour ma part j'ai commencé par une relation gynarchique sentimentale où mon partenaire été mon parfait petit chien au quotidien en public comme en privé. Il été discret mais assumé ses penchants aux grands jour en faisant des petites allusions parfois. C'était un bel homme très serviable qui n'avait rien d'un paillasson passif, il avait plein d'intérêts et hobby, mais je passais avant tout (ce qui donne encore plus de valeur à ses abandons pour moi).  Ça n'était donc pas un jeu de rôle, même si ça n'avait rien d'extrême non plus. Si je voulais quelque chose, je pouvais demander directement à n'importe quel instant et il le réalisait, dans la limite du possible. Depuis, j'ai des soumis domestiques hebdomadaires pour des services réguliers avec qui j'essaie d'instaurer une routine lorsque leurs services me satisfont.  J'ai aussi rencontré un soumis très actif, qui me correspond si bien sur les pratiques que je pense de nouveau à la relation gynarchique. Seulement il m'a admis qu'il le ressentait comme un jeu de rôle. Il est par ailleurs de nature très conciliante et serviable en dehors du BDSM.  La limite est flou je dirai.  
 
merci pour l'expression de votre point de vue. j'avoue que j'ai du mal à comprendre la soumission au delà de son aspect sexuel (en tout cas en tant qu'homme), et je vais probablement me faire traiter d'analphabète et de "dalleux" pour cette raison... mais c'est peut-être juste que je n'ai vraiment pas la mentalité d'un soumis (même si parfois je me le demande)
Soyez la première personne à aimer.
genderbender
#22
Une relation humaine avec une sexualité (au sens large) de type SM où on explore la douleur et une certaine forme de dépassement, non pas des limites - qu'on ne fixe pas - mais de soi, ce qui est valable pour tous les 2 ; une relation toujours spontanée, dans l'intensité émotionnelle, avec une totale liberté dans les actions et interactions, et sans protocole (ni rien qui ressemble à un truc cadré). Pour autant, c'est lui le patron : c'est simple et fluide. Une relation humaine précieuse qui se développe sur de très nombreux plans, au delà de la sexualité qui nous a initalement réunis.
 
merci, clair et concis, et libre encore une fois, contrairement à l'idée que je me faisais de la relation BDSM.  
1 personne aime(nt) ça.
genderbender
#23
Une relation d'intensité très certainement de celle qui se prolonge ensuite dans l'absence, comme une addiction du corps, une chimie des flux plus qu'une savante et élaborée alchimie et puis cette petite voix qui nous succube une présence au quotidien. Une cerebralité assurément qui n'a besoin de code ou de mot convenu, une sémantique propre qui se développe entre contradiction d'être en appartenance et un désir d'être libre en dehors de sa relation vanille. Une perversité qui cultive une sensualité débridée, faisant fi de jouissance facilement obtenue pour celle arrachée à la honte et l'impudique. une élégance qui d'un vulgaire d'apparence magnifie les postures, l'attitude, le don et l'abandon, le port de tenue dédiée sur un corps entravé. Et puis sûrement dès mots pas assez dits, pas assez partagés ou assumes, sur un fil du rasoir ou l'on verbalise plus souvent les moins que les plus, l'éphémère de moments rares, Enfin une confiance, une sécurité, une fenêtre dans un quotidien aride qui comblent l'absence d'une plume et de traits d'ébats.   
 
merci. je lis plus une exhaltation, un plaisir de vivre cette relation qu'une description de celle-ci, mais peu importe. par contre, je bloque sur l'expression "comme une addiction du corps"... pourriez-vous / voudriez-vous développer ou préciser ?
1 personne aime(nt) ça.
Hestia67
#24
Bonjour, mon Maître et moi-même avons une relation D/S ; pas de sentiment amoureux ni de couple donc, mais un très grand attachement l'un pour l'autre.
Concernant notre manière de la vivre, nous sommes en contacts par messages tous les jours et nous nous voyons régulièrement en semaine pour des séances.
Notre relation est basée une absolue confiance l'un envers l'autre, un grand respect également. Il m'apprend, m'élève en m'aidant à me dépasser, à des dépasser certaines limites que j'ai posées mais qui ne sont pas forcément définitives.
Cette connexion est autant physique que cérébrale, pour tous les deux. Cela nous permet, en plus du plaisir bien sûr, de nous déconnecter du quotidien, de lâcher prise et pour ma part, de me découvrir dans ma soumission.
 
6 personnes aiment ça.
Onemoon
#25
Exhalation oui certainement et d'ailleurs heureusement sinon cet engagement serait tiède et sûrement un brin convenu. 
L'attention que l'on porte à l'autre, à son corps, à ses réactions, l'intention que l'on impose force ce rapport cérébral et corporelle. 
L'addiction qui peut en naître consacre ce désir de l'autre et ce besoin irrésistible de poursuivre, de prolonger cette échappée.
Soyez la première personne à aimer.
  merci pour ce témoignage. par contre, je me sens un peu visé par la dernière ligne... mais j'imagine que vous cherchez plus à me faire comprendre combien votre liberté guide votre relation qu'à me traiter d'abruti (sinon vous n'auriez pas perdu votre temps à me répondre) 😁
Vous n'êtes aucunement visé. 😉 C'est juste que nous construisons notre relation ainsi. Nul jugement, simplement notre mode de fonctionnement.
Pour certains ici nous serons certainement de mauvais exemples de Dominant et soumise car notre relation est très peu protocolaire, mais cela nous convient et c'est ce qui nous importe.
2 personnes aiment ça.
genderbender
#27
@onemoon : je comprends l'idée, mais pour moi, le mot addiction contient l'idée de comportement nocif (pour soi-même d'abord et possiblement pour les autres), et c'est cet aspect, que vous ne ressentez probablement pas dans votre relation BDSM, qui m'interpelle. Passion, oui, addiction... j'imagine que non
@stellaMaris : je suis rassuré 😀 j'ai l'impression par ailleurs que ceux qui ont pris la peine de me répondre sont principalement ceux qui sortent du cadre justement. probablement en raison des stéréotypes énoncés sur le post initial, qui doivent faire echo à leur "cadre" et donc les rebuter.... ça me donne déjà de bonnes indications (pas surprenantes en fait) sur ce qui pourrait me correspondre
1 personne aime(nt) ça.
Corto2b
#28
Bonsoir GenderBender et merci pour cette interrogation. Au vue de toutes ces réponses, je dirai que c'est à chacun(e) de chercher et de trouver son BDSM. Il y a autant de Bdsm que de pratiques et de personnes bien sûr. Pour moi, une relation Bdsm est avant tout une relation sincère entre deux personnes consentantes ayant des pratiques Bdsm. Chacun(e) aura sa définition du bdsm et sa conception et/ou des  attentes différentes d'une relation. A chacun(e) de le vivre suivant ses aspirations. 
 
1 personne aime(nt) ça.
Hochomoto
#29
  merci pour l'expression de votre point de vue. j'avoue que j'ai du mal à comprendre la soumission au delà de son aspect sexuel (en tout cas en tant qu'homme), et je vais probablement me faire traiter d'analphabète et de "dalleux" pour cette raison... mais c'est peut-être juste que je n'ai vraiment pas la mentalité d'un soumis (même si parfois je me le demande)
 
Avoir un partenaire soumis ne se résume pas a avoir des cunnis à volonté et pouvoir lui taper dessus. Beaucoup de Domina ne dépasse pas le cadre érotique dans leur domination, détrompez-vous. Il est rare pour un soumis de "tremper son biscuit" si j'ose dire . Pour ma part un partenaire soumis porte la charge domestique sur ses épaules avec dévotion, en plus d'être d'une très grande serviabilité. C'est un "canard" prêt à beaucoup pour la satisfaction de sa dom, il lui laisse le contrôle sur une grande part de sa vie (hygiène de vie, esthétique contrôle de l'emploi du temps etc). 
J'espère que cela répond à vos interrogations. 
1 personne aime(nt) ça.
@onemoon : je comprends l'idée, mais pour moi, le mot addiction contient l'idée de comportement nocif (pour soi-même d'abord et possiblement pour les autres), et c'est cet aspect, que vous ne ressentez probablement pas dans votre relation BDSM, qui m'interpelle. Passion, oui, addiction... j'imagine que non 


Remplacez le mot "addiction par emprise, ou interdépendance, dans ce cas....

Je pense qu'une des raisons parmi tant d'autres qui font d'une relation BDSM une relation avec une intensité particulière, c'est le côté "assymétrique".

Dans ma précédente vie vanille, j'ai vécu un mariage qui a duré près de deux décades, où la relation était "égalitaire". Les tâches, les décisions, la gestion du quotidien, la vie sociale, les évènements familiaux, l'organisation des vacances... TOUT, avait une répartition qui allait dans le sens de l'égalité. Toutefois, égalitaire n'est pas synonyme d'"équitable", surtout qu'il y avait des comptes à rendre, une certaine obligation de résultats, un peu comme des KPIs.... Cela implique aussi que d'une certaine façon, les rapports de force sont constants, tout est négocié, discuté à chaque fois, et quand on a un gros caractère, eh bien, ce sont de véritables batailles permanentes. Le "JE" est au centre de tout : je fais ça parce que tu fais ça, je ne veux pas faire ça parce que tu n'es pas comme ci.... Bien entendu, tous les couples vanille ne fonctionnent pas ainsi, et nombreux sont les couples qui fonctionnent mieux que le mien n'a pu fonctionner, c'est juste mon expérience.

Ma récente expérience de relations BDSM, plus exactement, avec un aspect D/s, c'est donc cet aspect "assymétrique", qui implique un transfert de pouvoir, la remise de sa propre volonté. Il n'est pas question de faiblesse de caractère, au contraire, il faut une sacrée dose de confiance, et une grande cérébralité de la chose "avant" la concrétisation. Cette assymétrie est pourtant d'une grande équité, à mon sens : chacun est à la place qu'il a choisi et chacun fait ce qu'il sait faire de mieux pour l'autre. Et à moins d'être figé dans le dogme et la dentelle illisible du protocole, il n'y a pas de cahier des charges à proprement parler. Bien sûr, il y a des couples qui subliment le protocole et les traditions. Mais dans tous les cas, l'Autre est au coeur de la relation : en tant que soumise, mon Monsieur est mon tout; et à ses yeux, il adapte ses pratiques, son approche à moi.

Tout ceci étant dit, avant que Good Girl ne rencontre Monsieur Le Sombre, il s'agit surtout de la rencontre et d'une femme et d'un homme, nous avons donc tout un aspect vanille dans notre relation : c'est mon mec, et chuis sa meuf, nos personnalités propres se plaisent également. Ce n'est pas du D/s en 24/7, mais plutot de l'amûuuuuur. L'aspect D/s et BDSM teinte très fortement nos sentiments et nos émotions, (et bien entendu, complètement notre intimité), nous avons également chacun une vie à côté.
6 personnes aiment ça.
genderbender
#31
  Avoir un partenaire soumis ne se résume pas a avoir des cunnis à volonté et pouvoir lui taper dessus. Beaucoup de Domina ne dépasse pas le cadre érotique dans leur domination, détrompez-vous. Il est rare pour un soumis de "tremper son biscuit" si j'ose dire . Pour ma part un partenaire soumis porte la charge domestique sur ses épaules avec dévotion, en plus d'être d'une très grande serviabilité. C'est un "canard" prêt à beaucoup pour la satisfaction de sa dom, il lui laisse le contrôle sur une grande part de sa vie (hygiène de vie, esthétique contrôle de l'emploi du temps etc).  J'espère que cela répond à vos interrogations. 
 
bonsoir et merci pour votre réponse qui décrit bien une grande partie de ce qui est pour vous la domination féminine. Reste que j'ai beaucoup de mal à me projeter à la place du soumis que vous décrivez, pourquoi prendrait t-il tant de plaisir à combler vos besoins domestiques sans aucune contrepartie d'ordre sexuel ou disons érotique ? En fait, cette réflexion s'étend aussi à une "soumise" dont le rôle serait de préparer à manger et laver les slips de son maître : quel intérêt, pourquoi le ferait elle sans un minimum d'erotisme ? De mon point de vue profane, s'il n'y a pas d'érotisation, c'est juste de l'exploitation et je ne me vois pas ainsi profiter d'une personne (même si elle est en demande)
Soyez la première personne à aimer.
genderbender
#32
@Good Girl : merci pour cette réaction très personnelle et très bien écrite qui m'aide à comprendre ce qui, pour vous, fait une relation BDSM. Je pense que vous saisissez parfaitement combien ce premier pas dans la conception de la relation D/s, c'est à dire assumer que cette asymétrie soit profitable et épanouissante pour les deux membres du couple, est difficile à faire psychologiquement (et plus encore quand on s'est efforcé de construire un couple vanille "égalitaire"). Mais c'est en entendant des témoignages comme le votre que l'on peut avancer (un peu) dans cette compréhension, qui me semble être un prérequis absolument indispensable
Soyez la première personne à aimer.
Marie
#33
Et @Good Girl plaça le mot KPI sur le forum de bdsm.fr.
Il y eut un avant, il y eut un après...
2 personnes aiment ça.
genderbender
#34
Merci @Marie, grâce à votre relance sur le KPI, j'ai relu la réponse de @Good Girl et ai capté un détail qui m'avait échappé : la relation égalitaire place le "je" au centre des discussions alors que la relation asymétrique se focalise sur "l'autre". C'est vraiment très intéressant comme détail, comme ouverture sur une critique de l'individualisme au sein du couple supposément "égalitaire"
1 personne aime(nt) ça.
genderbender
#35
Et @Marie : quel est votre avis / ressenti sur l'aspect "domestique" c'est à dire non (ou très peu) érotisé de la domination féminine ? Ça existe ? Ça plait aux hommes et aux femmes ?
Soyez la première personne à aimer.
Marie
#36
Coucou @genderbender. Effectivement, une relation D/s (et le BDSM en général) se focalise sur l'autre alors qu'une relation vanille (et la sexualité qui va avec) se focalise sur "je".
Je dis toujours qu'une personne Dominante est avant tout altruiste et tournée vers l'autre. Si la personne soumise se veut au service de la personne Dominante, cette dernière au service de la relation.
Ma Domination est très peu érotisée et quasi pas sexualisée (un petit coup de godeceinture de temps en temps et j'aime bien aussi sucer une queue : je suis la reine de la flûte enchantée! et sucer n'est pas l'apanage des personnes soumises! ) et pourtant mes partenaires -quelque soit leur genre- prennent un plaisir certain dans la servitude et la contrainte. Dans des rituels comme me demander l'autorisation pour se lever, pour quitter une pièce où je me trouve, m'envoyer un lien de suivi gps pour certains de leur trajet en voiture, m'annoncer chaque soir la composition de leur repas (si nous ne sommes pas ensemble). Il y a une façon précise de me saluer le matin, de me servir un verre, etc... Et ils/elles sont tout simplement à l'heure place. épanoui-es. Mon ancienne soumise me disait toujours que c'est tout simplement à mes pieds en discutant avec moi, la tête posée sur ma cuisse, qu'elle se sentait la plus soumise, qu'elle se sentait bien, qu'elle se sentait vivante! Pas besoin d'instruments, pas besoin de mise en scène...
Dernière modification le 12/02/2025 08:02:19 par Marie.
6 personnes aiment ça.
genderbender
#37
Ma Domination est très peu érotisée et quasi pas sexualisée  
 
merci pour votre réponse, qui confirme mon ignorance de ce qu'est la domination... c'est si commun que ça chez les hommes, de résumer la domination à un truc purement sexuel (et éventuellement érotique) ? Et sur ceux qui arrivent ici comme moi, à côté de la plaque, combien évoluent au point de comprendre la domination dans sa globalité ? En d'autres termes : ne suis-je pas en train de faire fausse route en imaginant être attiré par le BDSM, même si je comprends bien que lc'est quelque chose de polymorphe ?
Soyez la première personne à aimer.
Et @Good Girl plaça le mot KPI sur le forum de bdsm.fr. Il y eut un avant, il y eut un après...


Ha ha @Marie! Il fallait bien que quelqu'un commence!

 
Soyez la première personne à aimer.
Merci @Marie, grâce à votre relance sur le KPI, j'ai relu la réponse de @Good Girl et ai capté un détail qui m'avait échappé : la relation égalitaire place le "je" au centre des discussions alors que la relation asymétrique se focalise sur "l'autre". C'est vraiment très intéressant comme détail, comme ouverture sur une critique de l'individualisme au sein du couple supposément "égalitaire"


Egalitaire n'est malheureusement pas synonyme d'"équitable". 

Dans une dynamique D/s et BDSM, tout le focus est forcément porté sur l'autre. Ca force l'écoute, l'adaptabilité, la flexibilité, le sens de l'observation, et une certaine forme d'abnégation de soi. Oui même un ou une D ne peut pas aller au delà des limites de l'autres par exemple, il y a donc, à mon sens, une certaine forme d'abnégation et de self-control essentiels pour l'Autre. Et vice versa, une personne soumise fera preuve d'abnégation pour satisfaire son ou sa D. Les curseurs sont placés sur l'autre à chaque fois.

Les chemins pour y arriver... l'alchimie, l'emprise, l'interdépendance, ou le terme "addiction" pour certains... Autant de mots qui désignent la même chose et qui commence forcément par la reconnaissance et l'acceptation de ... l'Autre
2 personnes aiment ça.
Je dirais en quelques mots, un D, un s, une dynamique qui se construit dans l'écoute active et le respect de l'autre et de ses limites, le reste est accessoire sexe compris.
3 personnes aiment ça.
Hochomoto
#41
  bonsoir et merci pour votre réponse qui décrit bien une grande partie de ce qui est pour vous la domination féminine. Reste que j'ai beaucoup de mal à me projeter à la place du soumis que vous décrivez, pourquoi prendrait t-il tant de plaisir à combler vos besoins domestiques sans aucune contrepartie d'ordre sexuel ou disons érotique ? En fait, cette réflexion s'étend aussi à une "soumise" dont le rôle serait de préparer à manger et laver les slips de son maître : quel intérêt, pourquoi le ferait elle sans un minimum d'erotisme ? De mon point de vue profane, s'il n'y a pas d'érotisation, c'est juste de l'exploitation et je ne me vois pas ainsi profiter d'une personne (même si elle est en demande)
En BDSM, il me semble contre productif de se projeter dans les kinks et fantasmes des autres. La logique des soumises m'échappent et pourtant beaucoup s'épanouissent comme ça.
Il y a sur ce site, un utilisateur soumis dont le pseudo est "valet", qui fantasmes d'être le domestique/gouvernante d'une grande demeure, dans l'esprit d'une "éducation à l'anglaise". Il y a des soumis qui rêvent de se transformer en objet, cendrier, chaises, table et le classique ; repose pied, qui n'ont rien de très érotique/sexuel non plus. Sans oublier le kink "soubrette" dans les rubriques à cocher de présentation sur le site. Tout ça associé au fantasme de la frustration/castration par la ceinture de chasteté. 
La sexualité passive des soumises, le masochisme, tout le BDSM est à mes yeux sous le prisme de l'exploitation. Il se trouve cependant que pour certaines personnes, c'est une délivrance de pouvoir leur accorder ce traitement spécial. Mon premier partenaire soumis m'a donné la sensation d'être charitable en acceptant sa soumission.
De plus les soumis semblent indiqué que la domination des femmes est bien moins positionné sous un prisme sexuel que celle des hommes. Sûrement parceque pour les femmes la sexualité est très facilement accessible, cest donc moins une faveur qu'elles peuvent exiger de leur soumis.
Bien sur, ces observations restent ma perception des choses, bien qu'ayant roulé ma bosse, elle ne vaut pas plus que celle de quiconque.
2 personnes aiment ça.
Atypik
#42
  merci pour votre réponse, qui confirme mon ignorance de ce qu'est la domination... c'est si commun que ça chez les hommes, de résumer la domination à un truc purement sexuel (et éventuellement érotique) ? Et sur ceux qui arrivent ici comme moi, à côté de la plaque, combien évoluent au point de comprendre la domination dans sa globalité ? En d'autres termes : ne suis-je pas en train de faire fausse route en imaginant être attiré par le BDSM, même si je comprends bien que lc'est quelque chose de polymorphe ?
Beaucoup d'hommes (principalement) se représentent le BDSM comme l'occasion d'avoir une femme à baiser quand ça leur chante, à exploiter sexuellement. On pourrait dire qu'ils confondent avec le libertinage. Je pense pour ma part que ce sont surtout des queutards qui veulent le beurre, l'argent du beurre et le cul de la crémière sans avoir à se donner "aucun mal". Il ne suffit pas de baiser une femme après l'avoir attachée pour être un Dom. De la même façon que ce n'est pas parce qu'on lui a claqué trois fois le cul qu'on l'a soumise. Si il est probable que la domination masculine est plus sexuelle que la domination féminine (je ne veux pas généraliser mais....), Le sexe n'est jamais le coeur de la relation. Il faut guider, offrir un cadre. Si chaque relation est unique, un point qui est commun a toutes a mon avis est que lea Dom(ina) prend la responsabilité de l'équilibre et du bien être de chacun. Et que dans une relation D/s et/ou SM l'autorité ne se résume pas a "suces moi". Celui qui ne comprend pas cette "subtilité" est mal parti.  Bien que Primal, ma relation avec ma chienne n'est pas guidée par mon sexe. Je ne sais pas si les gars qui arrivent a côté de la plaques peuvent "évoluer". Je crois surtout qu'ils vont découvrir autre chose que ce qu'ils pensaient trouver . Soit la decouverte les attire, et c'est une toute autre démarche qui se met en place, soit ils se rendent compte que leur fantasme de queutard n'a rien a voir avec le BDSM (et au vu de certains sur le site, c'est clairement la deuxième option qui tient le haut du pavé).    
Dernière modification le 16/02/2025 00:31:58 par Atypik.
5 personnes aiment ça.
genderbender
#43
En BDSM, il me semble contre productif de se projeter dans les kinks et fantasmes des autres. La logique des soumises m'échappent et pourtant beaucoup s'épanouissent comme ça.  
 
une nouvelle fois merci pour votre réponse, qui me donne confirmation que je n'ai pas la mentalité d'un soumis (même si sexuellement, j'aime bien régulièrement lâcher le volant, laisser le contrôle à ma partenaire). ça va aussi dans le sens d'une fausse route de ma part, je suis loin de ce qui fait la "mentalité" BDSM : je pense que j'essaie juste de redonner du relief à ma vie sexuelle, et c'est en fait un tout autre sujet que le BDSM... merci en tout cas d'avoir nourri cette réflexion par vos réponses 
Soyez la première personne à aimer.
genderbender
#44
Je ne sais pas si les gars qui arrivent a côté de la plaques peuvent "évoluer". Je crois surtout qu'ils vont découvrir autre chose que ce qu'ils pensaient trouvé . Soit la decouverte les attire, et c'est une toute autre démarche qui se met en place, soit ils se rendent compte que leur fantasme de queutard n'a rien a voir avec le BDSM (et au vu de certains sur le site, c'est clairement la deuxième option qui tient le haut du pavé).    
 
merci pour votre réaction honnête, même si elle est évidemment blessante. je ne sais pas si vous imaginez ce qu'implique le fait de poser publiquement ces questions en terme d'auto-ingestion de l'égo... je le fais parceque je pense que mes réflexions sont banales, et je pense pouvoir verbaliser ce que de nombreux autres hommes ne peuvent que (vaguement) ressentir. je sais bien qu'en écrivant tout ça, je vais passer pour l'abruti de service, et j'assume. mais se faire traiter de queutard décérébré n'est jamais plaisant, surtout que vous ne faites qu'enfoncer la porte que j'ai entrouverte en m'insultant au passage. vous me donnez votre avis (= oui, mon pauvre, tu fais fausse route et j'imagine mal un tocard comme toi pouvoir un jour être un "dom") mais vous n'apportez pas grand chose à la discussion en dehors de votre prestance magnifique (même si vous  avez quand même un peu de mal à choisir entre "é" et "er" - vous faites comment, pile ou face ?) et de votre jugement sans appel. je surinterprète probablement, mais je sais pas, un truc me gêne dans votre intervention. ceci dit, et je finirai sur cette note positive, vous avez le mérite de vous exprimer honnêtement (et pas seulement de m'insulter mentalement dans votre coin comme tous les autres "vrais doms" silencieux ont probablement dû le faire) et j'apprécie.
Soyez la première personne à aimer.
Atypik
#45
Je n'insulte personne. Ni vous ni un autre. Et n'ai ecrit "décérébré" nul part. Je fais simplement le constat, au vu de commentaire divers et variés lus depuis un an et demi que je suis inscrit sur le site, que beaucoup d'hommes (principalement) semblent croire qu'il suffit de s'identifier comme dominant, de s'affubler d'un pseudo avec "dom" ou "maître" dedans, pour en être un. Ma réponse ne vous plaît pas, mais elle contient pourtant quelques éléments de ce que peut être une relation D/s, ce qui est votre question première.  Ensuite je précise que si la recherche initiale n'a rien a voir avec le BDSM, la découverte pouvait donner lieu a un intérêt. Donc le propos que vous me prêtez ("oui, mon pauvre, tu fais fausse route et j'imagine mal un tocard comme toi pouvoir un jour être un "dom"") est nulle et non avenue. En revanche que vous lisiez ça dans mon texte en dit long sur votre confiance en vous. Tout comme la "contre attaque" sur les fautes d'accords. La forme plutôt que le fond. Ça évite de trop se regarder. Vous surinterprétez probablement dites vous ? Vous croyez 😏?
Dernière modification le 16/02/2025 00:34:04 par Atypik.
3 personnes aiment ça.
genderbender
#46
Ma réponse ne vous plaît pas, mais elle contient pourtant quelques éléments de ce que peut être une relation D/s, ce qui est votre question première.
si votre réponse ne me plait pas, c'est qu'elle comporte probablement une bonne part de vérité. Mais vous voyez, plus que la vérité en question, c'est cette espèce de coup de menton au sujet de la confiance en soi qui me dérange, et c'est bien ce que je préssentais initialement. Je ne sais pas si ça a toujours été facile pour vous, ou bien s'il a fallu travailler sur vous pour accéder à cette confiance en vous, mais aucne des configurations ne vous donne pour autant le droit de regarder avec dédain celui qui en manque (et vous l'avez bien identifié en ce qui me concerne, même si ce n'est quand même pas un exploit). et vous ne cherchez pas à finir sur une note positive ou une quelconque ouverture mais bien à affirmer votre position de supériorité, ce qui me gêne là encore, mais c'est peut-être juste le mauvais côté de la mentalité de dominateur. le "vrai" fond derrière le fond "de façade", justement, voilà ce qui compte vraiment. Et c'est assez fascinant mais souvent, la forme épouse assez fidèlement le "vrai" fond. 
Soyez la première personne à aimer.
Atypik
#47
Vous vous trompez encore sur mes intentions. Je ne regarde personne avec dédain et ne me sens supérieur a personne. je ne prétends d'ailleurs a aucun exploit (contre attaque inutile et quelque peu puérile).  Seul votre regard sur vous même vous fait imaginer du dédain dans le regard de l'autre. Si il y a une chose a travailler c'est celle ci. Et je dis bien "si". Essayez de vous affranchir du regard d'autrui et surtout arrêter d'y projeter le jugement sévère que vous portez, vous, sur vous même. Partez du principe que la meilleure version de vous même est déjà en vous. Ce n'est pas une science exacte, je ne dis pas que c'est facile, mais c'est la meilleure option qui vous est offerte.
Dernière modification le 16/02/2025 02:07:53 par Atypik.
2 personnes aiment ça.
Pour apprendre, il faut accepter de désapprendre.... Genderbender, vous avez effectiviement la démarche honnete, celle de vous questionner.

Toutefois, poser des questions aux autres implique de vous frotter à des "langages" différents. Ne surinterprétez pas la forme d'une part, et gardez une vision en hauteur afin de voir les fonds de réponses dans leur globalité. Pour ma part, même avec quelques verres de vin, à 5h du mat et sans mes lunettes, je peux vous assurer qu'Atypik ne vous visait pas en premier lieu.
5 personnes aiment ça.
genderbender
#49
Alors après une nuit de sommeil et en ayant laissé mon foie évacuer le trop plein d'éthanol (merci @Good Girl pour avoir mis le doigt sur un truc important 😔) et surtout après avoir lu le profil de @atypik : je présente mes excuses à ce dernier, car un musicien amateur et amateur de noise rock ne peut être quelqu'un de mauvais ou de méprisant (entre autres évidences). Belle illustration du fait qu'avec suffisamment de mauvaise foi, on peut faire dire n'importe quoi aux mots (surtout écrits)
3 personnes aiment ça.
Atypik
#50
Merci Good Girl 佩玲 🤘 genderbender, au vu des différentes réponses qui vous ont été données je pense que vous avez de quoi questionner votre rapport au BDSM et à ce que peut être une relation dans ce cadre là.  A voir si cela suscite ou non de l'intérêt ou si vous vous êtes trompé et que cela n'est pas votre recherche.
Je n'ai pas besoin de vos excuses, tout va bien.  
Dernière modification le 16/02/2025 11:10:05 par Atypik.
1 personne aime(nt) ça.
Turbule
#51
Coucou @genderbender. Effectivement, une relation D/s (et le BDSM en général) se focalise sur l'autre alors qu'une relation vanille (et la sexualité qui va avec) se focalise sur "je". Je dis toujours qu'une personne Dominante est avant tout altruiste et tournée vers l'autre. Si la personne soumise se veut au service de la personne Dominante, cette dernière au service de la relation. Ma Domination est très peu érotisée et quasi pas sexualisée (un petit coup de godeceinture de temps en temps et j'aime bien aussi sucer une queue : je suis la reine de la flûte enchantée! et sucer n'est pas l'apanage des personnes soumises! ) et pourtant mes partenaires -quelque soit leur genre- prennent un plaisir certain dans la servitude et la contrainte. Dans des rituels comme me demander l'autorisation pour se lever, pour quitter une pièce où je me trouve, m'envoyer un lien de suivi gps pour certains de leur trajet en voiture, m'annoncer chaque soir la composition de leur repas (si nous ne sommes pas ensemble). Il y a une façon précise de me saluer le matin, de me servir un verre, etc... Et ils/elles sont tout simplement à l'heure place. épanoui-es. Mon ancienne soumise me disait toujours que c'est tout simplement à mes pieds en discutant avec moi, la tête posée sur ma cuisse, qu'elle se sentait la plus soumise, qu'elle se sentait bien, qu'elle se sentait vivante! Pas besoin d'instruments, pas besoin de mise en scène...
Bonjour à toutes, et tous,
C'est mon premier message sur ce site et je ne peux que saluer la qualité de cette discussion.
Et le post de Marie ci-dessus résonne particulièrement en moi. C'est d'abord, et *exactement* pour cela que je me pense Dom. Pour pouvoir être l'origine d'un tel sentiment d'être vivant chez l'autre.
Merci tout le monde d'avoir écrit tout cela. 🙏
Dernière modification le 16/02/2025 12:35:53 par Turbule.
1 personne aime(nt) ça.
Tindalos
#52
Comme d'autres l'ont déjà dit, une relation BDSM c'est ce que vous y mettez. Tant que tout le monde est heureux (ou malheureux, des fois), il n'y a rien à redire, c'est votre tambouille interne avec vos partenaires.
Il n'y a pas de tables de la loi gravées au sommet du Mont de Vénus, pas de grand conseil validant vos relations.
Ce sont vos modalités, tant que vous trouvez la ou les personnes qui les partagent et les acceptent.
1 personne aime(nt) ça.
Marie
#53
Bonjour à toutes, et tous, C'est mon premier message sur ce site et je ne peux que saluer la qualité de cette discussion. Et le post de Marie ci-dessus résonne particulièrement en moi. C'est d'abord, et *exactement* pour cela que je me pense Dom. Pour pouvoir être l'origine d'un tel sentiment d'être vivant chez l'autre. Merci tout le monde d'avoir écrit tout cela. 🙏
@Turbule : je suis très touchée par vos mots. Merci!
Effectivement, savoir que mon/ma partenaire se sent vivant-e est la seule récompense à laquelle j'aspire.
Les pratiques et autres jouets ne sont que des moyens d'y parvenir.
5 personnes aiment ça.
papyon
#54
Pour ma part je considère le BDSM comme des relations sexuelles principalement ludiques dans lesquelles chacun•e prend et partage un maximum de plaisirs sans préjugés ni tabou. L'exploit n'y a pas sa place. En gardant à l'esprit que chacun•e est unique. Il y faut de la compassion même dans les pratiques semblant les plus dégradantes aux yeux d'un moraliste.
1 personne aime(nt) ça.
genderbender
#55
Comme d'autres l'ont déjà dit, une relation BDSM c'est ce que vous y mettez. Tant que tout le monde est heureux (ou malheureux, des fois), il n'y a rien à redire, c'est votre tambouille interne avec vos partenaires. Il n'y a pas de tables de la loi gravées au sommet du Mont de Vénus, pas de grand conseil validant vos relations. Ce sont vos modalités, tant que vous trouvez la ou les personnes qui les partagent et les acceptent.
 
merci, je commence à le comprendre. En fait, j'en arrive au stade où, bien que ne reniant pas un certain attrait pour la domination, il va falloir que je me concentre sur la rencontre avant tout et surtout. Et puis soit ça peut se construire autour d'un des aspects du BDSM (et dans ce cas, je verrai bien ce qui NOUS va), sinon le choix se fera entre poursuivre sur une relation vanille ou bien chercher une autre partenaire. Je comprends bien que le BDSM n'est pas une fin en soi. Merci à tous, si vous saviez le bien que ça me fait d'écrire ça !
1 personne aime(nt) ça.
Bonjour,
je n'ai jamais eu de "relation BDSM" à part un petit peu à distance en tant que "dominatrice". vers "soumise"
Comment cela se passe en général ?
Merci.
Soyez la première personne à aimer.